Dix-sept minutes plus loin.
Comme le veut désormais la loi votée en catimini, les indications seront désormais libellées en minutes et non plus en kilomètres, étant entendu qu'un kilomètre sur une petite route diffère de celui d'une voie rapide. Ceux qui suivent les panneaux du kingburger de Réderching le savent déjà.
C'est donc entre toilettes et oeufs que nous démarrons cette visite de 2h15 du Bliessteig.
Nous débutons par une interminable montée redoutée par certaines participantes qui en sont pourtant venues à bout. Heureusement, la suite fut moins ardue sous des températures de plus en plus agréables. La nature printanière nous dévoila ses ails d'ours,
Sainfoin
Anémone des bois
Sans oublier plantain, primevère et pissenlit. Remercions notre guide pour ce festival floral nous invitant à la recherche et à la contemplation.
J'allais oublier cette merveilleuse pommeraie que nous pénétrâmes afin d'en saisir la beauté et faire une photo de groupe.
C'était sans compter sur la vigilance active du vieil arboriculteur qui nous héla de loin : VERBOTEN.
Que j'eusse aimé lui répondre : ich red ken deïtsch, mais le courage me manqua et c'est la queue basse que je quittai, fautif, la propriété privée avec mes compagnons.
Heureusement, les paysages enchanteurs et les grands prés verts nous redonnèrent une gaieté et une joie de vivre partagée.
Et c'est à la queue leu leu que nous traversons les étendues herbeuses, afin que le premier ramasse la rosée et laisse les suivants pieds secs. Cependant, lorsqu'une épaisse branche menaçante se dresse sur notre chemin, prête à tomber, le groupe se disperse.
Il n'y a pas que les papes qui meurent ... Les arbres aussi.
Ceux qui veulent avoir une pensée pour François le peuvent.
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