Marche populaire

 



J'avais rendez-vous ce matin à la salle socio-culturelle d'Ormersviller pour une marche populaire. Comme le disait une amie qui préférait le golf d'Evian à celui de Sarreguemines ou Bitche : un esprit pas assez sport et trop joueur du dimanche. Mais bon, nous sommes samedi et l'important est de participer.

Arrivés trop tard pour le marathon dont l'inscription se terminait à neuf heures, nous choisissons le circuit rouge. Et c'est parti sous des cieux plus menaçants qu'au premier mai. Mais la population présente venant du Bitcherland, d'Allemagne, de Belgique ou du Luxembourg ne craint rien, ni le ciel, ni les kilomètres. La couleur ayant le plus d'inscrit lors de notre départ était la bleue...

Sac au dos et culottes courtes, nous débutons courageusement le circuit, espérant marquer le maximum de points sur WeWard. Attention spoiler : je marquerai le maximum en fin de journée.

Et c'est vers Epping que nous mènent nos pas, après une montée et descente. Moi qui ne connaissait que la route sans dénivelé fus surpris que ce fut le premier village traversé. 


Magnifique vue de l'église et du village, haut perchés dans la colline.


 Après avoir bu de l'eau au premier contrôle, c'est vers Volmunster que nous poursuivons. Là aussi, le clocher se montrera entre les arbres pour nous encourager à atteindre le bourg.

Et c'est dans la cour de l'école qu'un couple de sympathiques alsaciens de Saverne tamponne nos cartes. L'occasion d'échanger quelques mots et se désaltérer.
J'admire ce présentoir à gobelets si pratique, qui les gardera bien en place même si la tempête se lève. Ce ne sera pas le cas aujourd'hui, heureusement.

Mais laissez-moi vous montrer quelques images cueillies ci et là, qui font la joie de la marche. Découvrir une région par les petits chemins campagnards est un plaisir incommensurable pour qui sait voir, écouter, respirer.


De quel côté de la frontière marchons-nous ?

Fleurs de plastique décolorées... qu'il serait bon de remplacer si un autochtone veut bien s'en charger.
Sans doute ces vieilles baraques d'après-guerre dont Joseph Sprunck nous parla lors de la visite de Volmunster.

Le colza là aussi, comme sur le blog de Joseph.
Et des chevaux aveugles qui ne m'auront sans doute pas vu.

Nous dépasserons le moulin d'Eschviller avant de rebrousser chemin vers le chemin d'excellence d'Ormersviller. Mon amie que j'accompagne ce jour a des impératifs familiaux qui l'obligent à rentrer avant une heure convenue. Nous avons surestimé notre vitesse de marche et ce ne seront pas 20 km, mais 17 que nous aurons parcourus. Et donc plus de 4 kilomètres non couverts par l'assurance de la carte. Fort heureusement, nous sortons indemnes de notre chemin de traverse.






Divers véhicules rencontrés.
Sans parler des cyclistes

Et le réseau retrouvé après une zone blanche allemande. Comment est-ce possible au XXI ème siècle .






Et une averse qui nous oblige à sortir les parapluies.



Et enfin le dernier clocher, celui d'Ormersviller, qui nous indique que le déjeuner n'est pas loin. Voilà qui ranime notre courage et éteint notre fatigue. Marchons, camarade, marchons, l'apéritif nous attend.

Et c'est à l'entrée du village que nous retrouvons notre chemin, nous voici à nouveau sur la bonne voie.


Ce fut agréable jusqu'à l'inoubliable. Quel beau pays que voilà. Cependant, une petite note négative sur l'empreinte carbone des bandes plastifiées de repérage en plastique. Serait-il possible d'en avoir en papier recyclable à l'avenir. Mais le sponsor a déjà fait des efforts en mettant des nappes de papier sur les tables du déjeuner. Qu'il continue ainsi !

Retrouvons la salle pour un repas bien mérité, et je vous laisse deviner le plat car j'ai assez écrit pour aujourd'hui.





















Merci à tous ceux qui ont rendu cette journée possible !









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