Ile Grande

 


C'est dimanche. Les hippies existent encore et nous partons rejoindre Ile Grande par un pont pour en faire le tour. En avant.





Une journée plus sportive. Plus sportive en mer, nous, nous marchons comme d'habitude. Aussi je peux m'entraîner à varier mes photos.

















Bien sûr, il nous faut parfois gravir des rochers pour avoir de superbes vues images et points de vue. Et lors d'une ascension difficile, nous rencontrons un couple de grenoblois à qui je conseille de mettre d'autres chaussures. Ils me répondent que de là où ils viennent, c'est pas quelques cailloux qui vont les effrayer. Toi qui lit ces lignes, je te le demande, adapte ta tenue et ne prend aucun risque.


Nous les quittons pour poursuivre notre visite. Et nous avons de la chance. Les températures se sont rafraîchies. Pourtant je décide de me baigner dans l'eau salée. Elle est bonne jusqu'à la ceinture. Et la plage m'appartient, il y a bien peu de baigneurs.




Ces sorties sont toujours épuisantes, et nos amis s'endorment après le café du déjeuner tiré du sac. Heureusement, leurs épouses veillent pour les réveiller avant l'arrivée de la marée montante. Qu'elles soient ici remerciées.



Le goéland, lui, est beaucoup plus réveillé. Il attend de manger et observe le moindre de nos gestes pour se nourrir. Nous envoyons quelques restes à ce pauvre animal affamé.



Et nous poursuivons d'un pas décidé.




Regardez bien, nous sommes justye un peu plus loin que la marcheuse au sac. Rien ne saura nous arrêter jusqu'au retour au gîte pour le dîner.


Et sur le chemin, nous croisons un lannionnais qui nous explique sa ville que nous rejoindrons bientôt. La connaissance et le savoir s'acquièrent aussi sur le chemin de la vie.

Et l'eau qui monte à présent ...







Une motarde passe et deux vieux sont assis à scruter au loin : l'Amour, c'est regarder ensemble dans la même direction.

 Je passe sur la pointe des pieds afin de ne pas les déranger. Et je poursuis mon chemin, ému de voir la force de l'amour perdurer aussi longtemps.






Le tour achevé, nous voulons nous régaler d'une glace ou d'une boisson fraîche. Nous nous installons et attendons la venue du patron, sympathique avec sa longue barbe blanche mais visiblement au bord du burn-out. Mais lorsque je vais aux commissions au fond de la salle qu'il faut traverser, j'aperçois une équipe jeune et belle. Aussi, je leur fait part de ma maîtrise de l'art photographique du beau et leur propose de bien vouloir me laisser mettre leur élégance sur ma pellicule. Ils acceptent volontiers et dans un même élan, se présentent à ma caméra.





Cette jeunesse de France que je voudrais honorer ici. Celle qui travaille, se plie en quatre pour nous servir. Celle qui paie nos retraites. Oui, les jeunes aiment travailler, mais avec plaisir. 
Sur la route, un peu plus tôt, je croisais deux femmes aux sacs à dos plus gros que mon ventre, marchant allègrement pour je sais quelle destination. Et c'est ici que je les retrouvais. Quel bel exemple pour l'ensemble de la nation, de la jeunesse : celle qui bouge et se dépasse. Celle qui fait la fierté du pays. Honorez la jeunesse au lieu de la critiquer. Bien évidemment, elles acceptèrent de figurer sur mon blog de la beat-génération.



Et nous rentrons manger notre salade du soir. La vie est belle mes amis, sachez en profiter.


On dirait bien une gueule de loup.





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