Marche gourmande partie 1

 


C'est dimanche, il est onze heures. La pluie a cessé et malgré mon téléphone qui n'annonce aucune précipitation pour le reste de la journée, j'emporte tout de même un poncho de pluie : on ne sait jamais.

Nous partons du grenier d'Eschviller comme de précédents groupes avant nous. D'autres suivront, marchant par monts et par vaux pour mériter quelque nourriture par avance payée. Un verre en verre nous est offert que nous utiliserons tout au long de la journée.

Notre groupe enfin descend les marches pour se mettre en chemin. Contrairement à des temps pas si lointains, aucun guide ne nous accompagne. Nous sommes livrés à nous-mêmes, devant chercher du regard les indices laissés par les organisateurs. Tout fout le camp, ma pauvre dame : la perception, les médecins, la dentiste et tutti quanti. Gageons que nous aurons des robots accompagnateurs trilingues pour nous raconter la contrée.


Les poulinières de race Haflinger nous regardent passer comme les vaches les TGV. Devant moi, une femme porte son sac de fête. On dirait qu'elle va rejoindre une noce ... La coquetterie ne connait pas de limite.






Nous traversons Eschviller sans oublier d'allumer une bougie dans la Chapelle de la Présentation de la Très Sainte Vierge. Remercions Estelle qui chaque matin vient ouvrir la porte de l'édifice. Nous la croisions parfois lors de nos marches matinales quotidiennes. Et c'est toujours avec le sourire qu'elle nous croisait.

Mais nous arrivons sur la zone d'activités pour prendre un petit apéritif réconfortant accompagné d'un bretzel. Et c'est après plusieurs verre de crémant mais une seule pâtisserie salée que nous reprenons la route à travers le désert médical aux teintes bien vertes cependant.






Heureusement après la montée du départ, le chemin descend. Et c'est dans le vert des champs, le jaune naissant des céréales et le noir des cerises que nous cheminons, sans doute protégés par la Vierge. Mais voilà que nous rattrapent trois jeunes femmes verre à la main. Sans doute étaient-elles pressées de repartir au grand air. Je regrette cependant de ne pas les avoir averties des dangers de l'alcool sur la route qui n'était malheureusement pas coupée à la circulation.







Et nous arrivons au périscolaire de Volmunster pour une entrée jambon-carottes-macédoine de légumes. Les volontaires sont au travail pour nous offrir l'entrée et nous les remercions de tout coeur.






Encore quelques centaines de mètres pour rejoindre le plat principal à la salle Emile Gentil. Nous rencontrons le correspondant du journal local, un sympathique octogénaire qui nous livre quelques informations sur cette partie du village. Dynamique à l'aide de sa canne, il part à pied en reportage pour informer l'ensemble des habitants de la ville et des environs.







Et c'est sur cette image pleine de vitalité que je vous quitte. La deuxième partie vous parviendra plus tard car je vais déjeuner et récupérer ma voiture, qui plus est, en Alsace. Vous savez, cette région qui refuse les Mosellans aux urgences ! Heureusement, cette affaire a été révélé par le Républicain Lorrain, notre Médiapart local.


A plus, chers amis !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Connaissez-vous Dollenbach ?

Bonjour à tous, frères et soeurs du monde.

Pays de Trégor-Goëlo