Connaissez-vous Dollenbach ?

 Oui, je pense à Trust et Saumur, mais je ne chanterai pas. Pour ceux qui l'ignorent, c'est à côté de Nousseviller-les-Bitche. C'est là qu'aujourd'hui nous irons faire une virée commerciale.


Je fais une halte chez Bob ( appelons-le ainsi ) qui observe la rue debout sur le trottoir. Pendant notre échange de quelques dix minutes, quatre ou cinq véhicules passent, tous conduits par des femmes ... Allaient-elles faire des courses, siroter un vin blanc au bord de la piscine de l'une d'entre elles ou jouer au bridge ? 

Nous n'en saurons rien, mais sachez que quelques-unes d'entre elles sont actives et travaillent d'arrache-pied. C'est pour leur faire honneur que je publie aujourd'hui leur image de travailleuse acharnée.



C'est dans le laboratoire de sa pâtisserie rose que je rencontre celle chez qui chacun d'entre nous commande son gâteau d'anniversaire. Elle m'explique et me montre la recette de sa crème qu'elle exécute d'une main experte. 






Et c'est sur la pointe des pieds que je quitte les lieux sans vous dévoiler ses secrets culinaires.




Et puis chez la fleuriste. Sa boutique est magnifique et arrangée avec grand soin et beaucoup de goût. Lorsqu'on passe à pied, on s'arrête tant l'offre est alléchante. Je m'arrête et entre dans le commerce. Les fleuristes sont affairées, chacune debout devant sa table. Quel bonheur de se retrouver dans un lieu si féérique en si bonne compagnie.








La patronne et son employée font un coeur dans le miroir de la cabane à vous toutes et tous qui lisez ces lignes. Laissons-les travailler car des livraisons attendent d'être acheminées à bon port.

Même enrhumée, présente au labeur.



Nous ne pouvons quitter ce havre de paix sans passer par la boucherie, favorablement connue jusqu'au-delà du canton. Combien de fois suis-je passé, la rue débordant de carnivores et flexitariens avides de faire grande chère. Tous aussi sages et patients que les files de cinéphiles.





J'en ai l'eau à la bouche de tant de bonnes charcuteries qui s'offrent à ma vue. Et la bouchère n'a pas assez de place pour exposer toute sa viande. Mais il suffit de demander et elle s'éclipse derrière la pièce chercher le morceau demandé ou la commande passée. 



Pendant que le désert médical croît et que les services publics ferment, des femmes courageuses permettent aux personnes de nos campagnes de continuer à vivre et à rester sur place. Alors passez les voir et encouragez-les par un achat qui contribuera à une qualité de vie pour tous les habitants du Bitcherland.








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